Je rejoins tout à fait mon collègue Grelier : nous n'avons pas tous forcément toujours accès aux transports publics. J'ajoute que nous, députés, lorsque nous nous rendons à l'Assemblée nationale, bénéficions de la gratuité des transports publics. Le climat ne s'en porte pas plus mal. En outre, il ne serait pas possible de parler de gratuité puisqu'il s'agirait d'une prise en charge par les entreprises.
Aujourd'hui, lorsque des gens sont embauchés au SMIC, l'éloignement de leur domicile de leur lieu de travail renforce l'asymétrie du calcul entre le coût qu'il y a à accepter un travail et à le refuser. Tant que nous ne serons pas parvenus à répondre à la question de la rémunération du travail, il faudra travailler à lever les freins à la reprise d'activité pour des gens qui, sinon, s'enfermeront dans la spirale de l'inactivité.