Le PLFSS nous amène à raisonner en termes de fiscalité, mais nous devons aller au-delà. J'invite nos collègues à se joindre aux travaux du groupe d'études sur les addictions, car tout ne tient pas à la fiscalité. Ces bières très fortes sont par exemple vendues dans des supérettes, où des distributions de bières à emporter réfrigérées sont organisées. Les supérettes se substituent aux débits de boisson alors qu'elles ne sont pas soumises aux mêmes règles.
Il faut revoir toute la distribution en fonction des usages nouveaux de ces bières fortement alcoolisées, ce qui pourra faire l'objet d'une proposition de loi dépassant le seul aspect fiscal. Le message de prévention portant sur les usages de l'alcool au sein de la population sera beaucoup plus fort.