Intervention de André Chassaigne

Réunion du jeudi 17 octobre 2019 à 9h05
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Je suis très sensible à cet amendement à partir de cas concrets. J'habite un village de 500 habitants avec un centre d'accueil de demandeurs d'asile. J'ai en tête des cas précis de rejets mécaniques de l'OFPRA, concernant des demandeurs d'asiles qui sont par exemple originaires de Géorgie ou d'Albanie, qui sont soumis à un risque réel, notamment des menaces de la mafia, s'ils retournent dans leurs pays, au point que même s'ils doivent retourner pour obtenir un visa de travail dans leur pays, ils ne veulent pas y aller parce qu'ils ont peur. Il y a une exclusion mécanique qui ne se justifie pas, parce qu'on considère que certains pays sont sûrs ou parce qu'il n'y a pas de conflits. Or, il y a de réelles menaces pour ces familles.

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