Le plafond mordant qui s'applique au budget des agences de l'eau réduit leurs ambitions alors qu'il est indispensable de poursuivre l'amélioration de la qualité écologique des milieux aquatiques. À chaque fois, monsieur le ministre, que vous empruntez ce déversoir budgétaire pour alimenter le budget de l'État – cela représente quand même près de 1 milliard d'euros – , vous hypothéquez des investissements concrets dans la préservation de nos rivières, l'entretien de nos réseaux d'assainissement et d'eau potable et le stockage hivernal de l'eau, tout cela sur fond de dérèglement climatique, dossier cher à notre ministre de l'agriculture.
Cet amendement vise à supprimer le plafond mordant pour que l'eau continue à payer l'eau et la biodiversité – c'est en effet le cas aujourd'hui via la contribution des agences à l'AFB, l'Agence française pour la biodiversité – , le principe « l'eau paie l'eau » ayant fait ses preuves dans notre pays.