Permettez-moi, ma chère collègue, de ne pas être tout à fait d'accord avec vous. Lorsque la vente aux enchères des quotas carbone a été instituée, elle a rapporté 500 millions d'euros. Étant alors dans l'opposition, j'avais expliqué au ministre de l'agriculture de l'ancienne majorité que 20 % du produit de cette vente, soit 100 millions, devraient revenir à une politique forestière.
Pourquoi 20 % ? C'est tout simple : les forêts françaises absorbent 20 % du carbone dégagé par les activités de notre pays. Ces 100 millions permettraient de conduire une vraie politique forestière. Il est dommage que M. le ministre de l'agriculture nous ait quittés pour quelques instants…