Lorsque l'on participe chaque week-end à des assemblées générales de petits clubs sportifs, monsieur le ministre, on mesure le décalage entre votre discours et les répercussions que la politique que vous menez depuis deux ans a eues sur les budgets des petites associations.
Le budget des sports a baissé de 6 % deux années de suite. Dire qu'il augmente aujourd'hui, c'est ne pas tenir compte de l'intégration des rémunérations des CTS, ni de la montée en puissance des travaux en préparation des Jeux olympiques – à Paris, car l'augmentation ne profite pas aux équipements en province, comme l'a relevé M. Cormier-Bouligeon. Si l'on excepte ces domaines, le budget est à peine stabilisé, et les baisses précédentes ne sont pas compensées.