Je souscris aux propos tenus par mes collègues du groupe Les Républicains et par la plupart des députés en défense des chambres d'agriculture. Le Gouvernement a eu raison de revenir sur une décision qui était, il faut bien l'admettre, assez incompréhensible.
Il ne peut y avoir de combat pour l'écologie sans combat pour l'agriculture, même si le premier est plus large que le second. Comparée aux autres pays, l'agriculture française se situe plutôt aux avant-postes. Nous devons l'aider à se transformer. Si beaucoup reste à faire, les chambres d'agriculture jouent un rôle fondamental dans ce changement. La décision du Gouvernement, dès lors, allait absolument à contre-courant de la politique que nous souhaitons.
Monsieur le ministre, il me reste une question. Le produit de la TA-TNFB n'est pas uniquement affecté aux chambres d'agriculture, mais aussi au Centre national de la propriété forestière, dont le travail bénéficie aux communes forestières. Pouvez-vous m'assurer que cette affectation de la taxe sera préservée à la même hauteur ?