J'y viens : les crédits de paiement passeront de 3 à 3,2 milliards d'euros entre 2019 et 2020, et la trajectoire pour 2022 sera respectée.
Au-delà des explications fort justes du ministre, personne, dans cet hémicycle, ne semble s'interroger sur la ressource. En proposant de financer l'APD par la taxe sur les transactions financières, ne craignez-vous pas de mettre en difficulté la compétitivité et l'attractivité de la place financière française ? Je ne suis aucunement opposé à l'aide publique au développement – au contraire, j'ai travaillé sur le sujet, et je milite pour que l'effort de la France en la matière atteigne 0,55 % du RNB. Toutefois, nous affaiblirions la compétitivité de notre industrie financière si nous lui faisions supporter ce budget. Je m'étonne que la droite française en soit là !