Monsieur Lurton, vous êtes parlementaire depuis un certain nombre d'années : vous savez donc fort bien que le budget se vote chaque année. Même les crédits de l'armée sont votés annuellement ! Nous ne pouvons donc pas garantir à une association que ce sera ad vitam. La volonté du Gouvernement, je le répète, est que ces 4,5 millions d'euros de crédits soient versés chaque année – mais nous ne pourrons pas nous engager au-delà.
Le président de la commission des finances l'a souligné : il reste plus d'une centaine d'amendements à examiner et il est une heure vingt du matin. Pour une partie d'entre nous, il faudra revenir demain pour l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Nous avons pris des heures pour supprimer une diminution de 45 millions d'euros, alors que le Gouvernement s'était déjà engagé à le faire. Là, le Gouvernement fait droit à la demande du rapporteur général relayant celle du président Ferrand. Jamais personne n'aura donné autant à la SNSM, et la trésorerie de l'association reste importante, même si elle doit procéder au renouvellement de sa flotte.
Il serait bon d'avancer un peu plus vite, car il y a encore l'article d'équilibre à examiner et la seconde délibération demandée par le Gouvernement.