Je souhaiterais d'abord réagir sur la forme, monsieur le ministre : on peut regretter qu'un sujet de cette importance soit abordé par le biais d'un amendement du Gouvernement, déposé à la dernière minute, sans étude d'impact.
Quant au fond, nous pouvons en effet nous réjouir de voir les sociétés autoroutières participer au financement d'un certain nombre d'infrastructures. Au vu des montants que cela représente, j'ose espérer qu'il n'y aura pas de répercussion sur les tarifs des péages, car il ne serait pas admissible de faire payer les Français. Je veux croire que vous êtes dans le vrai et qu'il n'en ira pas autrement que vous l'avez prévu, mais le doute subsiste, comme l'a exprimé Charles de Courson.