Monsieur le Premier ministre, vous avez arbitré hier en revenant sur un choix technocratique défendu par votre ministre de l'action et des comptes publics et votre ministre de l'agriculture, qui consistait à amputer les chambres d'agriculture de 45 millions d'euros. Un mouvement collectif a fait que vous avez changé de cap.
Or ce changement de cap ne doit pas en rester là. Le monde agricole – je me tourne vers le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, sans le provoquer – , a le sentiment que vous agissez en faisant de grands moulinets et des effets d'annonce, sans que les réalités soient traitées au niveau où elles devraient l'être.