Le débat que nous avons est d'envergure. Je le porte devant vous avec la ministre des solidarités et de la santé. Cette question est importante ; le rapporteur général a raison de dire qu'elle se reposera et qu'elle devra être tranchée en établissant les règles les plus claires possibles. Chacun en convient.
Ce débat mérite le temps que nous y avons consacré depuis nos échanges en commission, mais également depuis le début de la discussion générale. Le Gouvernement ne considère pas que la question est technique et doit être rapidement tranchée, sans répondre aux arguments développés. Peut-être ces arguments ne doivent-ils toutefois pas aller – pardonnez-moi, monsieur Door, sans doute votre dix-huitième PLFSS vous conduit-il à vous montrer quelque peu emphatique – jusqu'à faire peser sur mes épaules le poids du Conseil national de la Résistance. Je me suis d'ailleurs demandé, en vous écoutant, si je n'étais pas soudainement rendu responsable, à titre personnel, de la Seconde Guerre mondiale.