Identique à celui qu'a déposé M. Isaac-Sibille – corapporteur, à mes côtés, de la mission relative à la prévention santé en faveur de la jeunesse – , cet amendement vise à adapter la politique de prévention de la consommation abusive d'alcool contre le développement d'un nouveau type de produits, les bières fortes, ciblant une population bien identifiée : notre jeunesse. Comme le rappelait le président de la Ligue contre le cancer : « les canettes de bière avec des dessins extrêmement « flashy » sont des espèces de pièges à jeunes. »
Pour rappel, chaque année, l'alcool cause 48 000 à 50 000 morts en France, pour un coût estimé à 7,5 milliards d'euros. Pire, selon une publication de l'OFDT – l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies – de septembre 2015, le coût social annuel de l'alcool est estimé à 118 milliards d'euros. La consommation de tabac, d'alcool et surtout de cannabis par les adolescents s'avère sensiblement plus élevée en France qu'en moyenne dans les pays européens. Pour chacune de ces substances, les jeunes français sont parmi les plus mauvais élèves d'Europe.
Telles sont les raisons qui motivent notre amendement.