Cet amendement a-t-il trait à la santé et à la lutte contre les addictions, à la protection des vins français contre des produits qui mélangent des vins de basse qualité ? Vise-t-il à faire évoluer les comportements par la fiscalité ? Ou relève-t-il, comme je le crois, du débat sans fin au sujet du vin comme éventuel vecteur de l'alcoolisme ?
J'aime le vin, je défends la qualité, le goût et la gastronomie. Notre vin français est certes un alcool, nous sommes d'accord, mais aussi le produit d'un savoir-faire dont nos viticulteurs sont garants ; rien à voir avec certains prémix, je rejoins tout à fait à ce propos ma collègue Mme Dufeu Schubert.
La France réalise peut-être un travail de prévention insuffisant au sujet de la dangerosité de la consommation excessive d'alcool – il est bien question de l'excès, de l'abus. Nos associations sont performantes, expertes en la matière. Néanmoins, en tant qu'ancienne assistante sociale, je pense qu'il arrive que l'on mélange parfois des faits de société, des formes de mal-être, et l'alcool. Il arrive que l'émotion suscite l'amalgame, aux dépens de la réalité des faits. Voir dans le rosé pamplemousse un vecteur de l'accoutumance est un raccourci simpliste ; il faudrait approfondir la question.