Je veux répéter ce que je disais hier à Mme la ministre : nous n'échapperons pas, dans les années qui viennent, à une vraie réflexion sur le financement de l'assurance maladie.
Alors que la part fiscale des recettes de l'assurance maladie ne cesse de croître, nous sommes complètement contraints par les règles budgétaires. Comme le rapporteur général vient de l'indiquer lui-même, si nous touchons à la C3S, cela coûte 4 milliards d'euros que nous ne savons pas retrouver par ailleurs, et nous ne disposons plus d'aucune marge de manoeuvre pour pouvoir, à un moment donné, répondre aux attentes du système de santé.
Parce que de plus en plus de Français sont concernés, parce qu'ils seront de plus en plus âgés et en moins bonne santé, ce système de santé et ses dépenses ne vont pas cesser de croître. Nous n'échapperons pas à une discussion globale sur le financement de la santé de l'assurance maladie, qui ne peut évidemment pas se tenir à l'occasion de l'examen du PLFSS.