Je vous rejoins sur la nécessité de mener des actions d'éducation thérapeutique en établissement de santé. Heureusement, nous n'avons pas besoin de mesures de financement expérimentales pour que cette éducation soit dispensée à tous les niveaux, même si l'on peut se demander si elle l'est suffisamment.
Le développement de l'hôpital de jour a permis un temps de développer l'éducation thérapeutique en rhumatologie, avec les écoles du dos, ou en diabétologie. Par la suite, des circulaires ayant complexifié le financement, les pouvoirs publics ont renoncé à réintroduire le financement de l'éducation thérapeutique en milieu hospitalier et se sont tournés à juste titre vers le financement forfaitaire, à travers des MIGAC, des expérimentations au titre de l'article 51 ou la forfaitisation au parcours, que nous avons votée pour l'insuffisance rénale ou le diabète. L'éducation thérapeutique est en effet primordiale pour soigner ces deux pathologies chroniques.
Je vous suggère de retirer l'amendement. À défaut, j'émettrai un avis défavorable.