Afin de faciliter l'accès aux traitements de substitution nicotinique, l'amendement no 730 vise à renforcer le rôle du pharmacien en autorisant la « prescription » des traitements de substitution nicotinique par le pharmacien d'officine, comme peuvent déjà le faire les médecins, les sages-femmes, les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes.
L'accompagnement des fumeurs vers le sevrage est l'une des conditions nécessaires pour lutter contre le tabagisme. Il s'agit de l'une des actions importantes du plan de lutte contre le tabac initié en 2018.
Ces mesures de prévention et d'accompagnement gagneraient en efficacité certaine si les pharmaciens pouvaient prescrire des traitements de substitution nicotinique afin que les difficultés rencontrées pour consulter un médecin ne constituent pas un obstacle dans le parcours des patients vers le sevrage.
L'amendement s'inscrit dans une logique de coordination des professionnels de santé, de délégation de tâches, et d'amélioration de la santé de la population par des politiques de prévention.