Cet amendement adopté en commission, et dont j'espère qu'il recevra un verdict favorable, propose d'expérimenter la prise en charge par l'assurance maladie de consultations de psychologues cliniciens dans le cadre du suivi de l'annonce du diagnostic de maladies neurodégénératives comme la sclérose en plaques.
Les patients concernés sont souvent jeunes, âgés de 18 à 25 ans, quand ils ne sont pas des enfants en bas âge. Ils peuvent avoir un métier et démarrer dans la vie. L'annonce d'une telle maladie est extrêmement traumatisante pour eux ; or elle se fait généralement en milieu hospitalier, où aucun soutien psychologique n'est prévu. Les centres experts disposent de l'appui de professionnels, mais ceux-ci ne sont financés ni par l'activité hospitalière générée, ni par l'assurance maladie ; parfois, le financement provient même de laboratoires, de l'industrie pharmaceutique. C'est un peu dommage.
J'aimerais donc que l'on puisse expérimenter dans quelques territoires un financement par l'assurance maladie, qui ne doit pas coûter très cher et permettrait de mieux accompagner de jeunes malades.