Il est assez drôle de voir certains de nos arguments repris par M. le rapporteur général ou par Mme la ministre qui viennent d'admettre, dans leurs réponses, qu'on manque partout de médecins et qu'il est difficile d'obtenir un rendez-vous médical. J'ajoute que, dans les faits, il arrive que les parents soient au courant de la pathologie de leur enfant qui veut pratiquer un sport mais l'y autorisent quand même. On évoquait il y a quelques instants les sports à contraintes particulières : la danse, pour les enfants hyperlaxes, est un sport à contraintes qui peut s'avérer très dangereux.
Il faut également prendre en compte les problèmes d'assurance. Si l'enfant se blesse dans le cadre de son activité, qui, des parents ou de l'association sportive, est responsable ?
Enfin, Mme la ministre considère que les visites obligatoires représentent une simplification mais, puisqu'il n'y aura pas plus de médecins, il faudra toujours courir pour obtenir le rendez-vous qui permettra, ou non, à l'enfant de faire du sport.