Vous avez fait valoir en commission qu'il fallait parfois plus de temps pour apporter une réponse fine, d'autant plus que le rapport de l'INSERM rappelle que les connaissances scientifiques en la matière qui nous intéresse ici comportent des incertitudes, si bien que les enquêtes peuvent être longues. Néanmoins, nous souhaitons, avec Albane Gaillot et tous ceux qui nous ont rejoints, que soit instauré un dispositif qui, de façon « effective », pour reprendre l'expression du Président de la République, permette de répondre dans les délais requis aux demandes des victimes qui ont attendu tant d'années. Le délai que nous proposons suppose une expertise et la mobilisation de moyens à la hauteur de l'enjeu.