Plusieurs interventions ont porté sur le chlordécone, sujet à propos duquel je me suis exprimée la semaine dernière devant la commission d'enquête. Je tiens à réaffirmer devant vous l'engagement total du Gouvernement, singulièrement des différents ministres impliqués à mes côtés – je songe à Didier Guillaume et bien sûr à Annick Girardin – , à prendre ce sujet à bras-le-corps. Il s'agit en particulier de mieux prévenir l'imprégnation des populations en protégeant l'alimentation grâce à des circuits contrôlés et aux jardins familiaux.
J'ai en outre pris l'engagement formel de travailler à susciter des actions de recherche et de leur allouer un fonds que j'ai créé au sein de l'Institut national du cancer pour financer des études dédiées sur les effets de la chlordécone. Je tiens ainsi un engagement que j'ai souscrit il y a longtemps.
Concernant le fonds d'indemnisation, nous y avons bien évidemment inclus le chlordécone.
J'ai également demandé à l'ANSES et à l'INSERM, qui publie aujourd'hui un rapport sur les effets des phytosanitaires, de donner la priorité à l'étude de ceux de la chlordécone.
Je le répète, notre engagement est total, comme la transparence dont nous faisons preuve. Il ne fait aucun doute que nous travaillons à clarifier les liens de causalité entre chlordécone et pathologies, sujet à propos duquel nous en savons peu. Il est nécessaire de poursuivre sur cette voie.