Au cours des précédentes législatures, Bernard Deflesselles, Arnaud Leroy et moi-même produisions un rapport annuel sur les négociations relatives au climat, leurs enjeux, leurs tenants et leurs aboutissants. Nous avons eu maintes occasions d'aborder l'exploitation du domaine forestier et le rôle de celui-ci dans l'équilibre climatique, par le biais d'études que nous nous sommes procurées ou que nous avons menées nous-mêmes, en Europe, au Brésil, en Chine, en Inde et dans différents pays d'Afrique. Je partage donc les préoccupations présentées dans ce rapport, qui sont les nôtres aujourd'hui. L'Assemblée nationale travaille sur ces questions depuis près d'une quinzaine d'années.
S'agissant de l'ensemble des crédits ayant trait au développement durable, je m'interroge au sujet du Fonds vert en rapport avec le changement climatique. En effet, ce fonds constitue un enjeu majeur pour la plupart des pays en voie de développement. Où en est-il ? Je ne parle pas tant de la contribution française, qui mérite néanmoins un point d'étape, que du fonds lui-même.