Le nombre d'élèves allophones nouvellement arrivés en France augmente plus vite que les crédits alloués à leur scolarisation. Ainsi, certaines académies ne disposent malheureusement pas des dispositifs nécessaires pour les accueillir. C'est le cas de celle d'Aix-Marseille où le nombre des élèves allophones a augmenté de 26 % entre 2018 et 2019 ; à l'heure actuelle, 285 enfants n'ont pas encore trouvé d'affectation, faute de dispositif adapté. Vingt dispositifs supplémentaires, du type des Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A), seraient nécessaires afin d'assurer leur prise en charge.
Vous l'avez récemment rappelé, tous les enfants, qu'ils aient une maladie, un handicap, ou qu'ils n'en aient pas, doivent pouvoir être des élèves de la République. L'école est la condition de leur intégration dans notre société et c'est notre devoir de leur en garantir l'accès ; c'est, à plus long terme, un enjeu fondamental pour notre cohésion sociale.
Aussi, monsieur le ministre, pourriez-vous nous indiquer si l'augmentation de plus de 53 millions d'euros des crédits alloués à l'action 3 du programme 140 et à l'action 6 du programme 141, dédiés aux besoins éducatifs particuliers, permettra d'accueillir l'ensemble de ces enfants ?