Un principe nous unit tous, qui a d'ailleurs été plusieurs fois rappelé lors de nos débats l'an dernier, est qu'un enfant est un élève, aujourd'hui, de 3 à 18 ans.
Par ailleurs, l'éducation nationale est un poste d'observation de l'évolution des flux migratoires : si 21 600 élèves sont arrivés en 2012-2013, 29 500 élèves allophones arrivent maintenant chaque année. Dans le second degré, les chiffres sont comparables : nous sommes passés de 23 613 à 34 255 élèves par an.
Ces augmentations se traduisent par des évolutions budgétaires importantes, puisque 163,56 millions d'euros sont inscrits au PLF 2020, ce qui nous semble suffisant pour développer les UPE2A. Ce qui est également important, c'est l'approche qualitative, notamment notre capacité à aller chercher les élèves allophones qui ne sont pas scolarisés, qui vivent en général dans nos grandes villes.