Il s'agit d'un sujet très important et profond, pour lequel les différents problèmes posés sont très anciens. Nous en avons beaucoup discuté à l'occasion du vote de la loi pour une école de la confiance. Certains problèmes vont se résoudre dans la durée, d'autres de manière plus immédiate.
Dans la durée, ce sont les vocations de médecins scolaires que nous devons améliorer. Mme Buzyn a effectué un travail important sur la reconnaissance de cette spécialité, mais nous devons également rechercher une meilleure coopération entre les services médico-sociaux et l'éducation nationale.
Nous le constatons avec ce que nous avons décidé dans la loi pour une école de la confiance : la systématisation de la visite médicale des 3-4 ans est un énorme défi organisationnel qui suppose cette coopération renforcée – ici entre recteur et directeur d'ARS. Concrètement, cela signifie une plus grande fluidité du travail entre la protection maternelle et infantile (PMI) et l'éducation nationale.
Au PLF pour 2020, nous avons inscrit 517 millions d'euros, c'est une somme importante. Nos ressources humaines pâtissent des manques qui existent depuis fort longtemps mais nous conduisons une stratégie d'amélioration dans la durée.