Madame la rapporteure, à quoi bon parler d'une augmentation de 0,2 % qui ne se traduit pas par des conséquences en termes de conditions de travail ? Tout le monde peut constater aujourd'hui, dans sa circonscription, en particulier dans les lycées, que le nombre d'élèves par classe est extrêmement important, souvent au-delà de 30 élèves et même 35. Cette surcharge pose un problème aigu d'enseignement, d'autant que la réforme du lycée et du baccalauréat est en train de se déployer.
Si nous sommes bien d'accord avec la priorité donnée à l'école élémentaire, au premier degré – nous avons soutenu cette orientation ces dernières années – nous devons également préserver les moyens humains et financiers du second degré. Tel est l'objet de cet amendement.