Ces amendements traitent de la formation, initiale et continue. C'est d'ailleurs ce qui nous ennuie : dans le budget, la répartition entre formation initiale et continue n'est pas claire. Le Gouvernement a indiqué qu'« assurer la réussite de tous les élèves implique de doter les enseignants d'une formation de qualité tout au long de leur carrière ». Or, pour le moment, la formation consiste plutôt à ce que les enseignants accompagnent les réformes, approfondissent un peu leur matière, mais, finalement, aient peu de fenêtres de tir vers un épanouissement personnel
Nous souhaitons que les crédits qui leur sont consacrés augmentent pour permettre aux personnels, d'une part, d'élargir leur horizon, d'autre part, de parvenir à une plus grande maîtrise de leurs compétences.
Nous présentons des propositions chiffrées, alors que nous ne disposions pas vraiment de critères objectifs pour les calculer. Il s'agit donc plutôt d'amendements d'appel.
Enfin, nous souhaitons également insister sur le fait que le décret pris cet été pour autoriser le suivi de formations pendant les vacances scolaires n'a pas été franchement validé par les syndicats, d'autant qu'il visait les formations aux nouvelles matières, qui sont la conséquence de la réforme du lycée – soit une petite partie de la formation. Ce n'est pas ce que les enseignants attendaient. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous demandons des crédits supplémentaires.