Le tabagisme, je l'ai vu de près pendant de nombreuses années, du fait de ma profession. J'ai vu le pire que l'on puisse imaginer – et même le pire du pire – s'agissant des effets du tabac sur le coeur. Je voudrais simplement rappeler, dans le prolongement de l'intervention de Marc Fesneau, que tous les ministres, depuis vingt ans, ont dû subir ces débats, en se demandant ce qu'il fallait faire pour mettre fin au tabagisme.
Madame la ministre, tous vos prédécesseurs ont eu, année après année, à revenir sur cette question, qui est extrêmement difficile à résoudre. Personne n'a la solution miracle. Si nous la connaissions, ce serait très simple et le problème serait réglé en cinq minutes. Mais personne ne l'a. Je ne suis pas d'accord avec vous, monsieur Alauzet. En réalité, les fumeurs se fichent du prix.