Ils sont prêts à faire n'importe quoi, y compris à aller piquer dans la poche de leur voisin ou à récupérer une cigarette dans un cendrier. Vous avez parlé de problème psychologique, mais la vraie question, c'est celle du dialogue entre un médecin et son patient – point à la ligne. Il est vrai que c'est une question difficile, mais la lutte contre le tabagisme est un objectif prioritaire, madame la ministre. Les plans Chirac qui se sont succédé entre 1995 et 2000, puis les plans cancer – vous étiez alors directrice de l'Institut national du cancer, l'INCa, si ma mémoire est bonne – ont eu des effets importants…