Loin de moi la volonté de sous-estimer l'importance du problème. Toutefois, je me dois de répondre en qualité de rapporteur spécial pour la mission « Recherche et enseignement supérieur » du projet de loi de finances.
En matière de maladie de Lyme, la priorité est accordée à la recherche clinique. L'enjeu est de mieux en diagnostiquer les symptômes, parce que nous les connaissons mal. Or cette question ressortit plus particulièrement au ministère des solidarités et de la santé – mais j'imagine que Mme la ministre l'indiquera.
L'INSERM, chargé de divers plans de coordination des actions menées sur le sujet, a constitué un institut thématique dédié à la recherche sur la maladie de Lyme, en liaison avec l'Institut Pasteur, l'INRA, l'Agence nationale de la recherche et plusieurs centres hospitalo-universitaires.
Je propose donc le retrait de ces amendements ; à défaut, l'avis de la commission serait défavorable – non pas pour botter en touche, mais parce que ce problème relève d'une autre mission budgétaire.