Sans reprendre le débat que nous avons eu en commission des affaires étrangères, je vous avoue, madame la ministre, avoir été en proie au doute avant de rédiger cet amendement.
La stratégie « Bienvenue en France » que vous avez présentée en 2018 n'a pas manqué de susciter l'émoi, jusqu'au sein de la commission des affaires étrangères qui a décidé non seulement de vous auditionner, mais aussi d'ouvrir une mission flash pour évaluer les conséquences d'une telle mesure.
J'ai profité de cet échange pour vous proposer d'exonérer de cette hausse les dix-neuf pays prioritaires de l'aide publique au développement, ce qui aurait été une manière de renforcer notre effort en faveur de l'aide publique au développement. Vous m'avez sans doute écouté mais vous ne m'avez pas entendu.
C'est pourquoi je renouvelle ma question, cette fois sous la forme d'une demande de rapport. Sur cette question de l'attractivité de nos universités, et de la hausse considérable des frais d'inscription pour les étudiants extra-communautaires, la représentation nationale doit être parfaitement éclairée. Il ne s'agit pas de s'interroger sur les objectifs du Gouvernement, mais sur les conséquences pour les étudiants étrangers qui viendront dans notre pays au cours des années à venir ; nous changeons en effet littéralement de paradigme, passant de 300 euros environ pour une première année de licence à 2 770 euros.