Quant au financement public de contrats signés avec des assurances privées à 65, voire 80 %, envisagé grâce à un prélèvement sur le budget de la PAC, c'est une nouvelle hypocrisie.
L'agriculture de demain a besoin de régimes publics et solidaires d'assurance, qui s'appuient sur une caisse d'assurance couvrant de façon universelle tous les agriculteurs, assurant à la fois une réactivité face aux aléas et un rôle de prévention et d'adaptation des systèmes agricoles avec, aux côtés de l'État, une gestion professionnelle collective.
En complément du soutien de l'État et des contributions des agriculteurs en fonction de leurs revenus, nous proposons d'affecter à cette caisse une contribution des revenus financiers des grands groupes liés à l'agriculture et à l'alimentation, ainsi qu'une taxe sur les importations. Monsieur le ministre, il faut assumer la mise en place d'un régime public d'assurance efficace qui ne laisse personne sur le bord de la route. Êtes-vous prêt à nous suivre sur cette voie d'avenir ?