Monsieur le Premier ministre, quand Emmanuel Macron vient à La Réunion, la nature se fâche : trombe d'eau sur lui à son arrivée alors que le soleil brille sur le reste de l'île ; le volcan gronde, la terre tremble, et c'est l'éruption au dernier jour de sa visite ! Un tel voyage présidentiel, c'est du jamais vu : un voyage surmilitarisé avec 1 500 militaires mobilisés, l'aéroport et la préfecture transformés en bunkers, les habitants interdits de sortir… On se serait cru en état de guerre. Alors que La Marseillaise résonne sur le tarmac, dans le même temps, des manifestants pacifistes sont chargés, gazés, des camions militaires avancent sur eux phares allumés dans un nuage de gaz lacrymogène ; les axes principaux sont fermés à la circulation et une intersyndicale interdite de venir jusqu'à la préfecture ; les journalistes travaillent dans des conditions impossibles dénoncées par le Syndicat national des journalistes. C'est la première fois qu'une visite présidentielle crée autant de peur et d'indignation dans la population !
La liberté est en berne sous Macron.
Macron, un président préférant « Choose La Réunion » ou encore participer à un pique-nique offert par l'URCOOPA, l'Union réunionnaise des coopératives agricoles qui étouffe nos agriculteurs, nos éleveurs et l'entrepreneuriat local !