Je pourrais vous en faire la démonstration, comme on me l'a faite à Marseille, à l'hôpital de la Timone, à partir du cas de personnes qui sont allées d'abord dans le privé, que l'on en a rejetées parce qu'on n'en voulait pas, après avoir parfois effectué un premier prélèvement sur leur carte bancaire, et qui ont été renvoyées aux services d'urgence du public. Voilà l'ordre public sanitaire qui est en train de s'installer ! Le système qui consiste à étrangler les finances de la sécurité sociale et de l'hôpital public n'a pas d'autre signification.
Mais, voyez-vous, la riposte existe. Avez-vous observé, chers collègues – oublions ce gouvernement un instant – , ce qui se passe dans les hôpitaux ? Pour la première fois, des brancardiers, des urgentistes, des infirmiers et des infirmières ont été rejoints par des médecins.