S'il y a pourtant une corporation qui n'est pas habituée à faire la grève, et qui n'a jamais vu d'un bon oeil le mélange des genres, c'est bien celle-là. Eh bien, ils y sont, et souvent d'une façon qui témoigne d'un idéal de l'hôpital et du service public de l'État, pour les citoyens. J'en ai vu, à la Timone, qui m'ont dit : « Moi, je fais ça parce que je veux le faire, parce que je crois à un système de santé publique. Je pourrais aller immédiatement dans une clinique privée, si je le voulais, et gagner bien plus que ce que je gagne ici. » C'est pareil pour les aides-soignants et autres personnels.
Ainsi, cette mobilisation d'ensemble dure depuis six mois dans certains hôpitaux. Ce sont 260 services qui font grève ! Et, le 14 novembre, tous ces gens seront dans la rue. J'espère qu'ils seront mieux traités que l'ont été les pompiers, mais j'espère qu'ils seront nombreux !