Hier soir, j'ai reçu un courrier d'Anne-Marie, praticien hospitalier dans un service parisien, médecin dont nous voudrions tous qu'elle fût le nôtre si nous étions malades. Elle m'a appris la médecine, mais surtout l'humanité, elle qui soigne tous les patients dont plus personne ne veut ou ne peut s'occuper. Elle m'écrit : « Parce que nous avons partagé un temps les mêmes réalités soignantes au sein d'un service qui connaissait la valeur humaine, je t'envoie cette demande de ne pas voter le projet de loi ; tu ne peux, je pense, avoir déjà oublié les difficultés que nous et les patients traversons actuellement au sein des hôpitaux publics. »
Je voudrais lui expliquer pourquoi le groupe La République en marche votera ce projet de loi alors que gronde dehors la colère des soignants et patients mécontents du budget alloué à l'hôpital public…