Puis-je poursuivre, chers collègues ? Merci.
Il constitue donc un pas vers leur professionnalisation. Toutefois, leurs salaires demeurent très faibles, même après dix ans ou plus d'ancienneté, et ne leur permettent pas toujours pas de vivre décemment.
Le rapport de la commission d'enquête sur l'inclusion des élèves handicapés dans l'école et l'université de la République a fait état de cette situation. Nous savons que vous ne l'ignorez pas, monsieur le ministre, et qu'une réflexion est entamée.
Toutefois, ne pouvons-nous pas, dès aujourd'hui, prendre une décision permettant d'améliorer un peu – leur vie n'en serait pas transformée – le quotidien de ceux qui oeuvrent à l'inclusion ? Ils font beaucoup pour nos enfants, ne pouvons-nous pas faire un peu pour eux ? À cette fin, je propose de leur allouer la somme de 1 million d'euros. Je pense, je le répète, que ce n'est pas trop demander.