On a beaucoup évoqué les médecins scolaires, et il est vrai qu'il en manque énormément – je pense à un collège de la banlieue lyonnaise où les professeurs principaux n'ont toujours pas pu appliquer les protocoles prévus parce que le médecin n'a pas pu les signer dans les temps – , mais cet amendement vise plutôt à augmenter les effectifs des infirmières et des infirmiers, dans la mesure où ceux-ci sont au coeur de la relation entre l'école et les jeunes, notamment ceux d'entre eux qui ont une souffrance particulière, comme la phobie scolaire. Ils jouent un rôle-clé dans les lycées dotés d'internat et dans les lycées professionnels, même s'ils ne peuvent être présents évidemment vingt-quatre heures sur vingt-quatre – on doit souvent faire appel à des pompiers en cas de petites blessures, alors qu'il faudrait vraiment du personnel pratiquement en permanence. Le coeur de leur mission en milieu scolaire reste néanmoins le dialogue, grâce à la relation de proximité qu'ils entretiennent avec les élèves, qui se confient beaucoup à eux. Ils sont un élément de cohésion dans nos lycées.
On a déjà dit que la bonne santé à l'école est un facteur de réussite scolaire. S'il y a une difficulté à régler ensemble le problème des médecins et des infirmières, il faudra que le dialogue s'installe avec le Gouvernement pour que nous puissions avancer sur cette question.