… ou encore « Maintenant, je vous jure sur la tête de mon défunt père, quand j'te croise dans l'hyper ou quand j'te croise par là, dehors, tu es une femme comme toi et moi, j'te crève » : c'est en ces termes qu'une institutrice d'une école primaire d'Agde a été agressée le 30 septembre dernier. À cette violence verbale se sont ajoutés des gifles et des coups. Cette agression n'est malheureusement pas isolée : elle contribue seulement à remplir un peu plus une coupe déjà beaucoup trop pleine.
Tous les professeurs se demandent – et je vous le demande à mon tour – jusqu'où il faudra aller. Une agression au sein d'une école doit-elle être considérée comme un simple fait divers ? Quand ces derniers s'enchaînent, ne révèlent-ils pas un problème structurel ? Comment se fait-il que certaines écoles soient devenues un lieu d'insécurité permanent pour les enseignants comme pour les élèves ?
Ma demande est simple : il s'agit de mettre en place une politique efficace pour empêcher que de telles attaques puissent se reproduire. Les institutrices, les professeurs, les personnels éducatifs, les parents d'élèves ou les élèves, aucun ne doit se résigner à subir une telle violence. Celle-ci doit être sévèrement combattue.