Le problème que vous évoquez, madame la députée, est effectivement très sérieux, et je le considère comme tel. Dans l'exemple que vous avez cité – celui d'Agde, qui a particulièrement appelé mon attention – , l'institution a immédiatement eu les réactions nécessaires, notamment en interpellant les personnes qui ont commis les faits scandaleux que vous avez décrits.
Une série de mesures ont été prises à compter de novembre dernier, dès l'annonce du plan d'actions pour la protection de l'école. S'y sont ajoutées des mesures spécifiques pour la rentrée, de nature plus interministérielle, qui ont notamment trait à la réactivité des forces de police et de justice, ou encore à leur coopération avec l'éducation nationale. Je n'entrerai pas, à cette heure tardive, dans tous les détails de ce plan de lutte contre les violences scolaires, mais le cas que vous évoquez en constitue une bonne illustration, par la réponse sans faille qui y a été apportée – nous ne devons nous rendre coupables d'aucun laxisme face à des phénomènes de ce type.
Soyez assurée de la réactivité de l'institution, comme du fait que les moyens appropriés sont déployés. Cette question ne revêt d'ailleurs pas un aspect uniquement budgétaire ; elle soulève aussi des enjeux de coordination et de volontarisme quant aux nécessaires sanctions et préventions qui doivent intervenir. Tel est l'objet du plan de lutte contre les violences scolaires que nous avons adopté et qui est doté dans ce projet de budget.
Pour toutes ces raisons, j'émets un avis défavorable.