L'amendement no 842 de Mme Rilhac comporte une proposition intéressante, qui fait écho aux interventions d'autres députés. J'ai eu l'occasion de dire qu'il fallait s'intéresser au fond des choses, et pas seulement à leur apparence budgétaire. Cette proposition est donc particulièrement intéressante, car elle peut, d'abord, nous permettre de nous intéresser à la chaîne de décision – comment parvient-on jusqu'à la dépense d'un fonds social ? – , puis de mettre en perspective les dépenses sociales des fonds sociaux avec les dépenses sociales en général, donc d'avoir une vision à la fois systémique et cohérente de ce sujet, au moment où nous nous apprêtons à avancer encore, non seulement au titre des dépenses dont je parlais, mais aussi d'autres mesures sociales ou en matière d'éducation prioritaire. J'émets donc un avis favorable sur cet amendement.
Sur l'amendement numéro 847, avis défavorable.
Quant à l'amendement no 862 , je vous remercie, madame Krimi, pour votre intervention, en réalité très fluide, à ce qu'il m'a semblé, et très intéressante. Le sujet mérite en effet la consécration que vous venez de lui donner. Nous aurons des occasions d'en parler et d'y travailler dans le cadre de tout ce que nous avons à faire pour lutter contre l'ensemble des handicaps que les élèves peuvent avoir, y compris à l'oral. Dans le cadre de la réforme du lycée, nous sommes en train de faire de l'épreuve orale du baccalauréat un moment important, obligeant ainsi l'ensemble du système scolaire, dès la petite section de maternelle, à s'intéresser aux capacités orales, donc aussi à la détection de problèmes tels que le bégaiement.
SI j'émets donc un avis défavorable sur la demande d'un rapport sur le sujet, je tiens en revanche à manifester une ouverture totale quant à l'idée d'y travailler dans les temps futurs.