Le rapport de la Cour des comptes a confirmé la situation économique préoccupante des entreprises de répartition pharmaceutique, également appelées « répartiteurs ». Le modèle de rémunération de ces entreprises, assis sur le prix des médicaments, n'est plus adapté, notamment en raison de l'essor des génériques. Or ces répartiteurs constituent justement un levier puissant pour le développement des génériques, dans la mesure où ils disposent du large référencement de ces médicaments destinés aux pharmacies. L'amendement no 141 vise donc à retirer le segment des génériques de l'assiette de la taxe sur le chiffre d'affaires des distributeurs en gros, ce qui permettrait de pérenniser l'activité des répartiteurs.
Vous savez comme moi que, sans répartiteur, les pharmacies connaîtraient des difficultés d'approvisionnement. Nous avons d'ailleurs déjà observé quelques situations difficiles sur le territoire, lorsque des pharmacies n'obtenaient pas satisfaction dans leur demande d'approvisionnement pour certains médicaments.