En témoigne l'attribution de la carte du combattant aux soldats engagés entre 1962 et 1964 : alors que l'an dernier, 7 millions d'euros avaient été inscrits à ce titre dans le budget, le financement monte en puissance pour atteindre 24 millions d'euros cette année et 30 millions l'an prochain. Nous faisons donc plus, en dépit d'une baisse des crédits.
En ce qui concerne les harkis, l'objectif est simple : respecter la feuille de route que nous nous sommes assignés ensemble l'année dernière, c'est-à-dire notamment revaloriser de 400 euros par an l'allocation de reconnaissance et viagère versée aux harkis combattants ainsi qu'à leurs veuves.
Nous avons créé un fonds de solidarité à destination des enfants de harkis, doté de 37 millions d'euros sur quatre ans, qui sera actif pour la deuxième année en 2020. Je note que les fonctionnaires de l'ONAC sont largement assez nombreux pour gérer les dossiers concernés. Le sujet est ailleurs : ces dossiers sont complexes et les enfants de harkis éprouvent souvent des difficultés à fournir les pièces justificatives de leur présence dans les hameaux de forestage ou dans les camps de transit. Peut-être le dispositif mériterait-il d'être assoupli…