… afin que les dossiers deviennent plus accessibles. Pas mal de dossiers ont été retirés dans un premier temps, mais certains ont été déposés et des aides ont pu être accordées, allant parfois jusqu'à 10 000 euros pour des actions de soutien particulières. Si le fonds n'a pas été épuisé à l'issue des quatre années, je souhaite qu'il puisse rester à disposition des enfants de harkis pendant cinq ou six années si nécessaire, comme je m'y étais engagée.
De plus, j'ai signé avec Pôle emploi une convention de soutien individualisé aux enfants de harkis – ce sont eux qui ont potentiellement besoin d'un travail, pas les harkis combattants, désormais très âgés – , aux termes de laquelle ils bénéficieront d'évaluations de leurs compétences et de formations adaptées afin de leur permettre de sortir des emplois réservés et d'accéder à des emplois dans le secteur privé. Compte tenu de l'offre de travail actuelle sur le marché, avec des formations adaptées, nous favoriserons leur insertion, qui représente, pour eux, une promesse d'indépendance et de vie meilleure, me semble-t-il.
La diminution des effectifs de l'ONAC n'a donc aucun impact sur sa mission en direction des harkis. Nous pouvons, en outre, compter sur les personnels transférés de la mission interministérielle aux rapatriés depuis janvier 2018 pour traiter les dossiers.
S'agissant de l'action sociale de l'ONAC, je ne suis pas certaine que nous parlions de la même chose, car celle-ci est stable, représentant 26 millions d'euros malgré la baisse du nombre de ressortissants. Cela nous permet d'aider davantage ceux qui restent ainsi que les veuves d'anciens combattants en difficulté financière, plus de 12 millions d'euros leur étant consacrés.