De manière très concise, je rappellerai que nous traitons ici de deux problèmes complètement différents.
Le premier concerne les moyens de l'ONAC et sa trésorerie, en excellent état grâce à la cession de maisons de retraite. Nous comptons à cet égard sur M. le rapporteur général pour qu'il oublie cette information, car il a été décidé de liquider une partie de cette trésorerie avant qu'on ne nous la pique ! Merci à lui !
Quant au second, il concerne les harkis de droit commun. Souvenez-vous que, dans le cadre de la loi de programmation militaire – LPM – , nous avions chargé le Gouvernement, par le biais de deux amendements, d'étudier au cas par cas l'attribution d'une allocation de reconnaissance. Or, comme l'a rappelé Mme la secrétaire d'État, près des deux tiers de ces personnes ont été déclarées inéligibles, tandis que seul un tiers des cas a été traité. Ce que nous avions voté dans le cadre de la LPM doit être appliqué.