Cela démontre également que le Gouvernement fait la sourde oreille aux revendications qui se sont exprimées ces derniers mois. Il ne se passe pas une semaine sans que, sur le terrain, nos concitoyens nous interpellent, inquiets de leurs liens toujours plus distendus avec les services publics et des difficultés qu'ils rencontrent pour accomplir leurs formalités administratives.
Déstructurer les administrations essentielles pour le pays et faire reculer, budget après budget, l'implantation des services publics sur l'ensemble du territoire, c'est faire reculer la République. Pour toutes ces raisons, le groupe Socialistes et apparentés a déposé deux amendements visant à remédier aux insuffisances des crédits alloués à la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ». Le premier vise à augmenter de 4,2 millions d'euros les crédits du programme « Facilitation et sécurisation des échanges » afin de revenir sur la suppression de 93 postes au sein de la douane. Le second a pour objectif d'augmenter de 65 millions d'euros les crédits du programme « Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local » afin de revenir sur la suppression de 1 500 postes au sein de la DGFIP.
Dans un souci de responsabilité, afin que le projet de loi de finances soit en mesure de relever les défis à venir et afin qu'un égal accès aux services publics soit garanti à tous, nous appelons la représentation nationale à adopter ces amendements.