Elles ne sont pas encore labellisées, et je vous invite à regarder attentivement les critères de leur labellisation. Nous avons une maison des services au public qui date de 2001 : nous la mettons à niveau au fil du temps ; or j'ai découvert récemment qu'il fallait deux équivalents temps plein pour assurer le fonctionnement quotidien d'une maison France service. Je ne suis pas convaincu que, pour une agglomération de 3 000 à 6 000 habitants, ce ne soit pas un obstacle, car cela suppose que les services municipaux se réorganisent en conséquence. Je me permets d'insister sur ce point, car la labellisation aura lieu en janvier 2020, et parce qu'il y va de l'efficacité de la transformation publique.
Certes, votre ministère a fait un effort considérable de réduction du nombre des fonctionnaires ; le prélèvement à la source, que vous avez parfaitement mené à bien, vous a permis de libérer des bras. En outre, le Premier ministre a indiqué en juillet que les services de l'État connaîtraient des vagues de déconcentration, ce que le groupe Libertés et territoires appelle de ses voeux. Vous allez donc faire en sorte qu'un certain nombre de services de vos grandes directions soient implantés sur le terrain.
Concernant les modalités concrètes, nous avons reçu par mail, il y a trois jours, un dossier de candidature à déposer le 28 novembre, c'est-à-dire dans un laps de temps extrêmement court ; mais c'est un gage de succès. On ne peut continuer à voir coexister des préfectures où tous les services de l'État sont représentés et des territoires où l'accès à ces services nécessite de parcourir 60 ou 80 kilomètres, car quasiment toutes les permanences ont disparu.