Je partage bien entendu votre intention, mon cher collègue – à la fois la maîtrise de la dépense publique et la recherche de plus d'équité et d'exemplarité en matière de rémunérations, en particulier celles des hauts fonctionnaires. Néanmoins, j'émettrai un avis défavorable.
Je ne vous opposerai pas l'argument généralement utilisé, celui de l'attractivité de la haute fonction publique. Ce serait reproduire les propos que nous avons pu entendre il y a une quinzaine d'années, lorsque le même débat avait eu lieu s'agissant des dirigeants d'entreprises privées. On avait alors dit qu'il fallait faire attention, que, si l'on commençait à encadrer et plafonner la rémunération des dirigeants, …