J'entends bien les remarques formulées en ce qui concerne le montant de la dépense par étudiant, mais n'oublions pas que d'autres dispositifs existent à côté des crédits budgétaires : le PIA, qui représente, pour la seule année 2018, 1,7 milliard d'euros pour la sphère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, dont un tiers a bénéficié directement aux opérateurs ; les actions des collectivités territoriales ; la taxe affectée contribution vie étudiante et de campus (CVEC) à hauteur de 140 millions d'euros ; les nouveaux leviers permettant aux universités de valoriser leur immobilier. Avec tous ces éléments, l'effort public en faveur de l'enseignement supérieur et de la recherche est très significatif, et aussi singulier par rapport aux autres pays du monde.
Quant à la précarité étudiante, je rejoins ce qui a été dit. C'est la raison pour laquelle les droits d'inscription sont à nouveau gelés et que la cotisation à la sécurité sociale étudiante, qui représentait une dépense de 217 euros, est définitivement supprimée à compter de cette rentrée. Là encore, ce sont des mesures de soutien à prendre en compte pour bien jauger les crédits.