Je comprends le tropisme et la solidarité du Nord. Toutefois, comme vous le savez monsieur Roussel, la mission que j'ai menée l'an dernier visait à réfléchir à la manière de réformer et rationaliser dans le bon sens du terme, c'est-à-dire optimiser pour les entreprises les services qui leur sont apportés en matière d'innovation et de transfert de technologie. Comme moi, vous savez qu'il y a, dans la région des Hauts-de-France, des pôles de compétitivité excellents que personne n'oserait remettre en question, mais aussi d'autres que l'on maintient artificiellement. Ce sont peut-être ceux-là qu'il faudrait avoir le courage de réformer.